Hommage aux disparus de Confrécourt - Hommage à J. Déchelette à Ambleny - Vassens, hommage aux Dragons - Gonzague Teilhard de Chardin - Les coulisses du 6 décembre

 

Hommage aux disparus de Confrécourt

Centenaire - Programme des manifestations de Soissonnais 14-18

Cérémonies 20 septembre 2014 - Ferme de Confrécourt

Cérémonie associative Soissonnais 14-18 sur le site des ruines de la ferme de Confrécourt, en hommage à tous les disparus tombés dans la terre du plateau de Confrécourt, en septembre 1914, notamment le 20 septembre 1914.

L'enregistrement sonore de cette cérémonie nous a permis de laisser la paroles aux familles:

Ainsi ont bien voulu témoigner dans la spontanéité et l'émotion 10 familles.

 

 

 

 

Et lisez notre article entier:

en plus d'évoquer les soldats, de fournir quelques documents, nous citons les descendants qui se sont fait connaître.

Vous entendrez ainsi les évocations des combattants:

 

Auguste-Laurent Monroux
capitaine, 216e RI, tué le 13 septembre 1914, dont le corps fut retrouvé le 3 octobre 1914, et dont les canevas de tirs témoignent avec le boyau Monroux
Antoine GILBERT
né le 9 septembre 1884, tué le 21 septembre 1914 près de la ferme de Confrécourt, du 321e RI, "tué à l’ennemi".
Pierre Pays
né le 29 juillet 1885, disparu le 20 septembre 1914, caporal, 238e RI, "tué d'une balle dans le front" comme l'écrivit un voisin à la famille, "à 10h00 sur le champ de bataille".
Marius-Emile Jacquier
355e RI, tué le 20 septembre 1914 sur le plateau de Nouvron à la cote 150.
Voici 1 document transmis par la famille (courrier du 1er octobre 2004) ci-dessous représentant Marius Jacquier.
Jean-Baptiste Marchand
sous-lieutenant, 213e RI, mort le 20 septembre 1914 sur le plateau dans la tranchée Marchand (cf notre article cérémonie Soissonnais 14-18 de 15h00),et dont les cartes du secteur témoignent avec la tranchée Marchand.
Paul Dumontet
tué le 20 septembre 1914, 321e RI, né à Préveranges et enfin inscrit sur le monument aux morts de sa commune.
Emile Greusard
60e RI, mort sans sépulture le 20 septembre 1914 à Autrêches
Mathieu Peyral
238e RI, mort le 12 novembre 1914.
Alix Droz
35e RI, prisonnier à Autrêches et qui a écrit ses Carnets de route (publiés en 2014 par Soissonnais 14-18).
Jules Adrien Courbaud
adjudant, mortellement blessé à Confrécourt, mort à Coeuvres le 15 avril 1916.
Voici 2 documents transmis par la famille (courrier du 6 avril 2004) ci-dessous dont la plaque dans le cimetière d'Unieux (42240) et le portrait offert à l'association (en format 29 x39) .
Voici 5 documents transmis par la famille (courrier du 22 mai 2014) ci-dessous dont les plaques des monuments aux morts,l'une dans l'église, de La Loye (39380).
Vous entendrez ainsi les moments phare de cette cérémonie:
Superbe stèle créée par le sculpteur Philippe Tardieu, membre de Soissonnais 14-18, selon les dessins d'Hervé Vatel.
Mme Michèle ALONSO
petite-fille de Auguste-Laurent MONROUX, vous avez été la 1ère a témoigner.
Mme Ginette MICHON
petite fille d'Antoine GILBERT, vous avez été la 2ème a témoigner, en revenant sur ce plateau de Confrécourt pour la 3ème fois.
Mme MALFANT
vous avez été la 3ème à témoigner pour Pierre PAYS.
Mme Françoise MONASSE et M. Alain MONASSE
de Chalons en Champagne, vous avez été les 4èmes à témoigner pour Marius JACQUIER.
M. Patrick MARCHAND
petit-fils de Jean-Baptiste MARCHAND, vous avez été le 5ème à témoigner.
Mme Marie-France NAVARRO
petite-fille de Paul DUMONTET, vous avez été la 6ème à témoigner.
M. Dominique GREUSARD
petit-neveu d'Emile Greusard, vous avez été le 7ème à témoigner.
Mme De PORTU-FRAISSE
petite-nièce de Mathieu PEYRAL, vous avez été la 8ème à témoigner.
M. René DROZ
fils d'Alix DROZ,vous avez été le 9ème à témoigner.
Mme Lucette HUBER
vous avez été la 10ème a témoigner pour Jules Adrien COURBAUD, votre grand-père.
...et puis les liens se tissent en tous sens... pour faire sens...

 

Hommage à J. Déchelette à Ambleny

Centenaire - Programme des manifestations de Soissonnais 14-18

Parcours & Cérémonie 3 - 4 octobre 2014 - Hommage à Joseph Déchelette

Joseph Déchelette, capitaine du 298è RI, tué à Vingré le 4 octobre 1914.

Joseph Déchelette fut grièvement blessé le 3 octobre 1914 et succomba à ses blessures le 4 octobre.

Célèbre archéologue (un musée de Roanne porte son nom) en l'honneur de qui une cérémonie a été organisée, en présence de sa famille, à la nécropole d’Ambleny - Bois Robert, sur sa tombe.



Dans le village de Vingré, un cimetière porte son nom et une cérémonie y fut organisée le 20 septembre 2014.

Ses descendants, petits-enfants et petits-neveux, autour de son petit-fils Bruno Déchelette se sont réunis à nouveau à l'occasion du Centenaire.

Joseph Jean Déchelette est inhumé à la nécropole d'Ambleny (tombe n° 83, carré F)
Programme des journées des 3 & 4 octobre 2014
Décédé précocement, il est à noter que dans ce Tableau d'honneur de la Grande Guerre sa photo en militaire ne figure pas.
Le village de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire (dans le département de la Loire) possède, lui, dans son église la plaque honorant les morts: Joseph Déchelette y figure en premier.
Cliché 2017 pris dans l'église du village où JD résidait et avait effectué des recherches archéologiques.

 

Vassens, hommage aux Dragons

Dans le cadre du Centenaire de la Grande Guerre, les membres de l'Association Soissonnais 14-18 et la Municipalité de Vassens
vous convient à la cérémonie d’inauguration de la stèle en l'hommage du 27e régiment de Dragons et de la salle des bains douches.


Détruite au début de la guerre 14-18, la salle des bains douches a été reconstruite par les soldats du 27e régiment de Dragons pendant la guerre pour leurs camarades. Menaçant de s’écrouler, les murs ont été démontés au début des années 1980. Les pierres récupérées ont servi à construire le mur d’enceinte du monument aux morts de la commune, celles gravées par le 27e Dragons ont été préservées. A l’occasion du Centenaire, la municipalité a entrepris de rénover l’édifice grâce à la très forte implication de Mme Gisèle Toublan.

 

Gonzague Teilhard de Chardin

CENTENAIRE DE LA GRANDE GUERRE
Hommage à tous les morts pour la France en particulier GONZAGUE TEILHARD DE CHARDIN avec l’Association « SOISSONNAIS 14-18 »

11 NOVEMBRE 2014 à Confrécourt – 02290 NOUVRON-VINGRE

Photographie de Gonzague Teilhard de Chardin issue des archives familiales (transmise par sa petite-nièce, Marie Bayon de La Tour)

GONZAGUE TEILHARD DE CHARDIN, frère de Pierre Teilhard (jésuite, scientifique), soldat au 305ème Régiment d’Infanterie, tué à FONTENOY (Aisne), le 12 novembre 1914, à l’âge de 21 ans.

Programme :
9h15 - Rendez-vous des participants à la Ferme de Confrécourt, 8 rue des Tilleuls, 02290 Nouvron-Vingré
9h30 - Marche vers le village de Vingré, avec un premier arrêt au monument commémoratif de la Croix Brisée. Historique des combats de la Grande Guerre dans ce secteur par Jean-Luc Pamart, Président de l’Association Soissonnais 14-18 et auteur de l’ouvrage « Le paysan des poilus », édité chez Equateur poche.
Lecture d’un texte du Père Teilhard de Chardin.

Descente vers le lieu de mémoire de Vingré, où ont été fusillés « pour l’exemple » le 4 décembre 1914 six soldats injustement accusés de lâcheté, à la suite de l’attaque suicidaire du 12 novembre 14, qui a coûté la vie, parmi tant d’autres, à Gonzague Teilhard de Chardin.

11h - Courte cérémonie au Monument des Fusillés, en présence du Maire de la commune.

12h15 - Pique-nique à la Ferme de Confrécourt

13h30 - Marche vers le « Monument de Première Ligne », sur le plateau de Confrécourt, qui marque l’emplacement de la tranchée française de première ligne. C’est de là qu’est partie l’attaque du 12 novembre 1914, fatale à Gonzague.

Sur place, description de la situation militaire en 1914 sur le plateau par Jean-Luc Pamart, puis évocation de la courte vie de Gonzague, et de son parcours pendant la Grande Guerre,  par Emmanuel du Passage, son petit-neveu. Sera aussi évoquée la mémoire des frères de Gonzague (Pierre, Gabriel, Joseph, Victor) qui ont combattu dans le Soissonnais. Le capitaine Olivier Teilhard de Chardin (23 avril 1887 – 3 mai 1918) du 253ième RAC est également mort pour la France au Mont Kemmel en Belgique. .

Retour à la ferme pour prendre les voitures, et départ pour le site de la carrière de Confrécourt.

15h - Visite guidée de la carrière de Confrécourt, refuge des soldats français pendant une grande partie de la guerre, et qui recèle de magnifiques sculptures et graffiti.

15h30 - Messe dans la carrière, célébrée par le Père Olivier Teilhard de Chardin, petit- neveu de Gonzague, sur l’autel ornementé de la chapelle du Père Doncoeur,  jésuite, aumônier militaire pendant la Grande Guerre et figure emblématique des débuts du scoutisme catholique en France.

17h - Fin de la manifestation proprement dite, mais une exposition organisée par l’Association « Soissonnais 14-18 » et présenté à VIC-SUR- AISNE reste ouverte jusqu’à 18 h.

Remarques :
Cette journée est organisée avec le concours de l’Association « Soissonnais 14-18 » (www.soissonnais14-18.net).
On ne peut pas s’asseoir dans la carrière, ceux qui le souhaitent devront prévoir des mini-
sièges ou des cannes de battue. La carrière a une température – invariable – de 10 °C…

Il faut apporter son pique-nique pour le déjeuner
L’après-midi il est possible de prendre sa voiture pour aller vers le monument de Première Ligne, qui est au bord de la route. Les courageux s’y rendront par les champs…
L’exposition de VIC-SUR-AISNE est ouverte toute la journée, de 10 h à 18, du 13 septembre au 7 décembre 2014.

Photographie de Gonzague (debout, le premier à gauche) au 105ème RI

fiche Mémoire des Hommes

détail fiche Mémoire des Hommes mentionnant le décès le 12 novembre 1914 à Fontenoy

JMO du 305e RI à la date du 12 novembre 1914

La commémoration du 11 novembre 2014 donna lieu à l'écriture d'une courte biographie:

Vous pouvez la télécharger ICI (transmise par son petit-neveu, Emmanuel du Passage)

Vous y trouverez, entre autres, son récit adressé dans une lettre à son frère Joseph le 30 octobre, où il évoque l’attaque générale de la 63e Division, dont dépend son régiment. Le 305e RI avait pour mission d’enlever une redoute située à 2km au Sud-Ouest de Nouvron :

« Branle-bas à 1h. Manière d’attaque générale. A 6h nous nous défilons dans les betteraves sous les balles des mitrailleuses qui sifflent comme de gros bourdons. L’artillerie embrase les 4 coins du ciel ; notre feu est extrêmement vif. Finalement nous arrêtons à une tranchée de 1ère ligne. On aurait avancé. Fusillade toute la nuit. »

Vous y trouverez également, par exemple,le récit de l’attaque, consigné dans le Journal des Marches et des Opérations du 305e RI qui le 12 novembre 1914, évoque la nouvelle attaque générale française. Le 305e Régiment d’Infanterie avait pour objectif d’enlever le saillant du bois situé au sud de Nouvron.

« A 8h précises, au signal donné par les tambours et clairons, les 4 sections de tête franchissent sans hésitation leur gradin respectif et se portent résolument à l’avant ; elles sont tout de suite soumises à un feu violent de mitrailleuses, 10 hommes sur 14 de l’escouade de tête tombent en quelques minutes; devant ces pertes impressionnantes, la section tout entière s’arrête après avoir franchi environ 30 m à l’avant de la tranchée ; la section de gauche est arrêtée à son tour après avoir gagné environ 50m. A ce moment les sections de 2ème ligne de cette même unité sont au sommet du gradin qui devient l’objectif des mitrailleuses ennemies et les files de tête tombent sur le parapet même de notre tranchée, arrêtant le mouvement de celles qui suivent…

L’attaque est reprise à 11h, dans les mêmes conditions que le matin ; les dispositions sont prises en conséquence, mais l’élan primitif est brisé, le feu ennemi est immédiatement concentré sur les points de notre tranchée où apparaissent nos troupes et la progression est impossible.

Le Commandant constate les insuccès de cette 2ème attaque et suspend l’opération. »

A 16h30, il est pourtant décidé une troisième attaque sur la tranchée allemande, par le 321ème RI, appuyé par le 305ème RI. Le Journal des Opérations indique sobrement « qu’elle n’a pas complètement réussi »…

Le bilan des attaques du 12 novembre est très lourd. Il se solde par 81 morts (avec 133 blessés et 8 disparus) dans le régiment. Parmi les tués se trouve Gonzague TdC et Alfred Victor Joubert.

Photographies du 11 novembre 2014

 

PROLONGEMENT 2018 AUX COMMEMORATIONS 2014

Au gré des rencontres, notamment lors de l'assemblée générale de Soissonnais 14-18 à Chaudun en février 2018, monsieur André Peltre sollicitait la dédicace d'un livre adressé à Monsieur Gérald Joubert:

"en hommage à votre grand-père tué le 12 Novembre 1914 dans ma terre de Confrécourt, jour où disparaîtra Gonzague Teilhard de Chardin".

L'échange nourri découlant de ce fait anecdotique a conduit à mettre en évidence, une nouvelle fois dans l'histoire de l'association, une drôle de quête pour les familles endeuillées à la guerre:

LA FAMILLE D'ALFRED VICTOR JOUBERT A CONNU DES ANNONCES DIFFERENCIEES DE LA DATE DE SON DECES.

Photographie (original: 33 cm x 40cm) d'Alfred Victor Joubert transmise par son petit-fils Gérald Joubert

Les documents, dits officiels (comme l'indexation établie par le Ministère des Armées), ci-dessous, peuvent permettre d'en rendre compte.

 Fiche Mémoire des Hommes

Détail fiche Mémoire des Hommes mentionnant le décès le 20 septembre 1914 au lieu du 12 novembre 1914 à Fontenoy (correction sollicitée le17 mars 2018 auprès du service)

Annotation fiche Mémoire des Hommes mentionnant la correction du bureau de recrutement mais non encore celle de la date du décès (une demande en ce sens vient d'être établie le 17 mars 2018)

Fiche du registre matricule du bureau de recrutement de Lyon Sud pour la classe1901 (archives départementales du Rhône)

Détail de la fiche du registre matricule du bureau de recrutement de Lyon Sud pour la classe1901 (archives départementales du Rhône) mentionnant bien le décès en novembre 1914, mais à la date du 20 novembre à Vingré  dans la Marne [sic] au lieu du 12 novembre 1914 à Fontenoy

JMO du 42e RI à la date du 12 novembre 1914

Détail du JMO du 42e RI à la date du 12 novembre 1914 mentionnant bien le décès.

Le JMO, tenu au jour le jour et identifiant les tués paraît, en effet  plus fiable que les transcriptions ultérieures dans les registres; cette date du 12 novembre semble donc la plus authentique.

La famille, qui n'a pas de tombe où repose son ascendant (le corps n'a jamais été retrouvé) peut ainsi laisser derrière elle l'incertitude autour de la date de décès.

 

 

Réaction :

par jacques_72 le 16/05/2018 @ 18:55
Travail remarquable effectué par les bénévoles de Soissonnais 14-18 qui oeuvrent pour la mémoire des disparus de la Grande Guerre et la recherche précise des faits historiques.

par Emmanuel_du_Passage le 11/05/2018 @ 16:31
Bonjour,
Un grand merci pour votre message sur les commémorations de 2014.
Je vous joins le texte sur Gonzague que j'avais préparé pour la circonstance. Je recherche quelques photos de la journée dans mes archives et vous adresse sa photographie au 105ème RI.
Un grand merci pour ce reportage, ô combien émouvant pour nous.
Bien cordialement,
Emmanuel du Passage
Petit-neveu de Gonzague Teilhard de Chardin

par Marie_Bayon_deLaTour le 19/03/2018 @ 11:17
Voilà la reproduction prélevée dans nos archives familiales. Il y a hélas peu de photos de Gonzague en soldat.
Cette "rencontre" entre nos deux ancêtres est émouvante. Il se trouve que nous avions plusieurs « ponts », et ces décès communs nous rapprochent encore plus !
Merci de votre travail qui m'intéresse vivement...
Bien amicalement
Marie Bayon de La Tour,
Petite-nièce de Gonzague Teilhard de Chardin
Secrétaire Générale de l'association des neveux du Père Teilhard de Chardin

par Gerald_Joubert_ le 16/03/2018 @ 16:29
Je viens de recevoir l’ouvrage de Jean Luc Pamart, sa dédicace m’a beaucoup touché:
en hommage à votre grand-père tué le 12 Novembre 1914 dans ma terre de Confrécourt, jour où disparaît Gonzague Teilhard de Chardin”.
Je vous prie de lui transmettre mes chaleureux remerciements. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour je saurai où  et quand précisément mon grand-père  Alfred  Victor Joubert avait vécu ses derniers instants... lui qui, comme tant d’autres, avait quitté son épouse, son fils de 3 ans, mon père André Victor, son entreprise de fabrication de tulle qu’il avait créé  et ... Lyon – Ecully, sa ville. Pour mon père et dans notre famille la guerre de 1914 est restée “sacrée” et notamment bien sûr  le 11 novembre, ce jour, où nos aînés ont dû alors avoir des sentiments  paradoxaux, entre la joie de la fin de ce carnage.. et cette peine infinie, irrépressible, sans consolation, devant le martyr de tous ces soldats .. bien souvent “soldats, malgré eux “.  Il  me reste, avec mon épouse  Elisabeth,  à “ rencontrer “, si j’ose dire, cette terre.
Grand merci.
Gérald Joubert

Les coulisses du 6 décembre

Vingré, 100 ans jour pour jour après l'exécution

Le 4 décembre 1914 à 7h30 du matin, six innocents étaient passés par les armes devant les troupes dans le petit vallon du village de Vingré.
Ce matin 4 décembre 2014, 100 ans jour pour jour, heure pour heure après l'exécution des 6 fusillés de Vingré, une messe a été célébrée à leur intention et en leur souvenir dans la cave- même où ils avaient passé leur dernière nuit et écrit les lettres à leurs épouses. Nous étions 8 autour de l'autel, l'un d'entre nous a même passé la nuit dans la cave avec quelques bougies. Qu'ils reposent en paix et qu'on ne les oublie jamais. Thomas G.
La plaque en souscription se met à vivre, 4 décembre après-midi
souscription de mai 2014
...afin qu'au petit matin du 6 décembre tout soit fin prêt...
...histoire de bien préparer une sorte de 5 avril 1925...
L'occasion d'apprécier des croquis menés sur site...
Croquis à retrouver dans l'ouvrage de F. Marcard, vendu par Soissonnais 14-18

 

 

Réagir à cet article

4 + 10 =